Depuis plus de six ans, l’association des Chemins de la liberté par le Comminges et le Val d’Aran s’efforce de faire connaître les itinairaires de l'exil durant la première moitié du XXe siècle, au sud de la Haute-Garonne. Dans cette quête mémorielle, son président, Jacques Simon, va voir ses efforts récompensés le 22 mars prochain lors de l’inauguration officielle de la première Route de la liberté en France. Ce tronçon de 30 km, qui suit le tracé de l’actuelle RN125, part de la commune de Seilhan et va jusqu’à la frontière espagnole, au Pont du Roi, en longeant la Garonne.
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le mythe de la RN°7
Elle se confond en grande partie avec la route bleue que les vacanciers prirent d'assaut en 1936 à l'occasion des premiers congés payés. Certains verraient la mer pour la première fois! Les toits des voitures étaient chargés de matelas, ballots, landaus... Or vous l'ignorez peut-être, longue de 996 km, la RN7 inspira le jeu des 1000 bornes. En effet depuis Paris elle rejoint Menton à la frontière franco-italienne. Son tracé sillonne alors les régions de Bourgogne, Auvergne, la vallée du Rhône et la côte d'Azur. Vous me demanderez où elle démarre précisément à Paris.
À Notre Dame, son kilomètre zéro!
Ils étaient trois mille, peut-être cinq mille, selon certains, au pied
du pont Valentré, ce 25 juin 1950. Des gens venus de partout. Une
musique de Beethoven résonnait entre les tours du pont. Un cortège de
voitures, arborant des bannières à l’effigie de Cahors Mundi se
préparait au départ. Les personnalités ayant trouvé place dans les
véhicules, la procession s’élança, direction le "tour du monde", en
remontant la rivière Lot. Des feux de bengale sur les collines alentour
indiquaient la route à suivre…
